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\3i ORESTE.

PYLADE.

Allons ; et si les noms d’Oreste et de sa sœur, Si l’indignation contre l’usurpateur, Le toml)eau de ton père, et l’aspect de sa cendre, Les dieux qui t’ont conduit, ne peuvent te défendre. S’il faut qu’Oreste meure en ces lieux abhorrés. Je t’ai voué mes jours, ils te sont consacrés. Nous périrons unis ; c’est l’espoir qui me reste ; Pylade à tes côtés mourra digne d’Oreste.

OUESTE.

Ciel ! ne frappe que moi ; mais, daigne, en ta pitié. Protéger son courage, et servir l’amitié.

FIN DU TROISIÈME ACTE.