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liberté que je demande pardon. Mme  la marquise du Châtelet joint toujours ses respects pleins d’admiration aux miens.

Ma dernière lettre[1] était d’un pédant grammairien, celle-ci est d’un mauvais métaphsicien ; mais toutes seront d’un homme éternellemenl attaché à votre personne. Je suis, etc.


820. — À M. THIERIOT[2].
Cirey, ce 24 janvier 1738.

Je reçois, mon cher ami, un paquet de vous et du prince royal. Je vous enverrai une énorme réponse incessamment. Je ne peux toujours m’empêcher de vous féliciter ici, en courant, de la manière pleine de désintéressement et de sagesse avec laquelle vous vous êtes conduit auprès du prince. Je vous en parlerai plus au long dans mon premier paquet.

Voici une lettre que je vous prie de faire tenir sur-le-champ à M. Duclos.

Vous devez recevoir un paquet de moi, écrit avant la réception de la lettre du prince royal.


821. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[3].
Ce 25 (janvier 1738).

En réponse à votre lettre du 22, mon cher ami, je fais premièrement mon compliment à votre chapitre plutôt qu’à vous de ce qu’il vous a remis dans votre emploi d’hierophanta, mot grec qui signifie receveur sacré.

Grand merci de vos missives circulaires.

La Demoulin a mandé qu’elle n’avait certainement pas reçu les six derniers mois, ni même les six premiers mois 1736 de M. d’Auneuil. Il faudrait donc que monsieur votre frère se donnât la peine d’aller chez M. Meny, et de presser le payement total, y compris l’année 1737. Je vous enverrai incessamment la procuration pour terminer avec le prince[4]. Je vous avais mandé que je désirais fort qu’il donnât environ mille écus comptant. Si Bronod voulait, il ferait cette affaire, et je vais lui en écrire même un petit mot. D’ailleurs, je vous laisse maître de tout, et je ne suis

  1. La lettre 816.
  2. Éditeurs, Bavoux et François.
  3. Édition Courtat.
  4. Le prince de Guise.