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Reçu le ballot de Bar-sur-Aube.

Point de nouvelles de celui de Joinville.


743. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Le 24 (avril 1737).

Je vous envoyai par ma dernière, mon cher abbé, une lettre pour M. de Richelieu, dans laquelle je lui mande que j’accepte le transport, sur Bouillé-Ménard, des neuf mois de l’année passée échus au 1er janvier dernier. Ce n’est pas que j’empêche qu’il ne me donne de l’argent comptant, s’il en a envie ; mais je serais très-content d’une bonne délégation sur Bouillé-Ménard, en cas qu’on lui doive deux mille neuf cents livres, laquelle somme de neuf mille neuf cents livres m’est due, dixième déduit, et, à l’égard de l’année courante de quatre mille livres, commençant au 1er janvier, il serait bon d’avoir une délégation sur quelque fermier, afin qu’on n’importunât plus M. de Richelieu, et que les affaires fussent plus en règle et plus faciles. J’ai aussi envoyé une lettre pour Mme la présidente de Bernières, tante de M. de Lézeau, de Rouen.

Je vous prie, mon ami, sitôt la présente reçue, de vouloir bien me faire acheter par monsieur votre frère la Chimie de Boerhaave. On trouvera cela chez Briasson ou Bauche. Si on ne la trouve pas en français, il la faut prendre en latin.

Il y a aussi une Lettre sur la Divisibilité de la matière à l’infini, qui se vend chez Jomberg, rue Saint-Jacques.

Il n’y a qu’à donner cela à M, Robert, qui le donnera à M. du Châtelet, et M. du Châtelet l’apportera incessamment, ou bien il faudra l’envoyer chez M. du Châtelet, rue du Canivet, faubourg Saint-Germain.

Nulles nouvelles du ballot de Joinville.

Je vous embrasse tendrement.


744. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[2].
(Du 7 ou 8 mai 1737.)

Après de nouvelles réflexions, je suis d’avis que vous ne vous pressiez point avec M. Michel. Les circonstances présentes pourront me faire prendre d’autres arrangements.

  1. Édition Courtat.
  2. Ibid.