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Vous me mandez que pour entier payement de principal et d’arrérages, il ne me faut plus que six mille six cent dix livres ; mais il me paraît que le principal de ma dette

étant 
 46,417 livres.
On me devra deux ans d’arrérages au mois de mai prochain, qui font 
 4,641 livres.
_____________

Lesquelles 4,641 livres mises avec le principal 
 51,098 livres[1].

Desquelles 51,098 livres il faut retrancher le dixième des arrérages jusqu’au 1er janvier dernier, et le courant des arrérages à commencer depuis le jour de la somme déposée… Or il y a grande apparence que tout cela compte. On ne me doit plus que 49,810 livres, somme à laquelle se montent les 43,200 livres reçues et les 6,610 livres payables en un an.

C’est ce qui est aisé à vérifier par le temps où les 43,200 livres ont été déposées.

Si le petit secrétaire de la Chine n’est pas vendu, je vous prie de me l’envoyer.

Je vous réitère mes prières au sujet de M. le marquis de Lézeau, de Rouen, et de M. le prince de Guise. Deux lettres ne coûtent rien, et servent à empêcher qu’on ne puisse se plaindre, si je suis obligé de me servir des voies de la justice.

Je vous embrasse. Voici une lettre pour la Hollande, que je vous prie de faire mettre à la poste.

Je ne me souviens plus si je vous ai prié de donner pour mon compte deux mille quatre cents livres à M. du Châtelet. En cas que j’aie mis dans ma lettre deux mille livres pour deux mille quatre cents, je vous prie de vous en tenir à celle-ci, et de lui donner deux mille quatre cents.


735. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[2].
Ce 30 (mars 1737).

Grand merci de votre lettre du 24, bien détaillée et bien claire, mon cher abbé. Vous étiez fait pour gouverner de plus grandes affaires qu’un chapitre de Saint-Merry et ma mense.

Je m’en tiens à ce que j’en ai dit pour les actions. Si elles sont à 2,120 livres, vendons-les ; sinon, gardons-les. De nos

  1. Addition fausse : il faudrait 51,058. (C.)
  2. Édition Courtat.