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3° Sur l’envoi que doit faire Prault à Bar-sur-Aube pour Mme  la marquise du Châtelet ;

4° Sur les envois que je vous ai prié de faire par Bar-sur-Aube à Cirey pour Mme  Serrand[1] avec une lettre d’avis à M. Dartigny à Bar-le-Duc ;

5° Sur la réponse que j’attends du Père Castel, laquelle il doit vous adresser, car je suppose que vous lui avez envoyé votre adresse ;

6° Sur les dix-huit livres à donner au petit d’Arnaud, avec deux Henriade ;

7° J’ajoute que je vous prie de m’envoyer le mémoire des livres dépareillés que vous avez à moi, afin que je prenne le parti, ou de vous envoyer les volumes qui vous manquent, ou de faire venir ceux qui nous restent ;

8° Je voudrais savoir des nouvelles du cours des actions ;

9° Votre agent de change peut vous informer de l’emploi le plus sûr de l’argent. Je crois que les billets des fermiers généraux sont à six pour cent, et que c’est ce qu’il y a de meilleur, et qu’on peut retirer son fonds tous les six mois ;

10° Voulez-vous bien à votre loisir m’envoyer un petit état de ce qui me reste d’effets, soit chez vous, soit chez Pinga, ou ailleurs, afin que je sache de quoi je peux disposer.

Je m’aperçois que je vous donne plus d’embarras que tout le chapitre, mais aussi je ne serai pas si ingrat.

Je vous embrasse. S’il y a quelques nouvelles, écrivez toujours à Dartigny, négociant, à Bar-le-Duc où j’attends vos lettres.

11° Avez-vous reçu des dividendes de mes actions ?

Ce 18.

Je reçois dans le moment votre lettre du 11 mars, et j’y réponds.

1° Pour les ducats, j’en trouve à Bar-le-Duc dix livres dix sous ; ainsi je les donnerai à Bar-le-Duc ;

2° Je consens et je vous prie que vous receviez tout ce que vous pourrez sur Bouillé-Ménard, en attendant le reste, car, en fait d’argent, il faut toujours recevoir. Vous donnerez votre quittance, sans préjudice des intérêts échus et à échoir.

Je vous supplie de ne mettre que quatre à cinq mille francs en tableaux, de mettre une partie de l’argent comptant en billets

  1. Mme  Serrand ou Céran, femme du valet de chambre copiste de Voltaire, de 1734 à 1739. (Cl.)