petit traité de Newtonisme de ma façon, vous l´entendriez plus aisément que Pemberton.
Adieu, je vous embrasse tendrement. Faites souvenir de moi les Pollion, les muses, les Orphée, les père d’Aglaure. Vale, te amo.
Je vous réitère toutes mes prières, aimable Thalie. J’en aurai bien de la reconnaissance ; mais ajoutez à vos bontés la justice que vous me devez de détromper vos amis sur l’idée qu’on a que je suis l’auteur d’une Épître[1] en vers contre Rousseau, qui a, dit-on, cinq ou six cents vers. Moi, cinq ou six cents vers ! Je n’en ai assurément ni le temps ni la volonté. On dit que dans cette réponse, Marivaux et Gresset sont maltraités ; je n’ai aucun sujet, que je sache, de me plaindre d’eux ; et quand je fais un ouvrage, je l’avoue hautement. Si donc je désavoue celui-ci, c’est une preuve que je ne l’ai pas fait. S’il est bon, je n’en veux point avoir la gloire ; s’il est mauvais, je ne veux point en avoir la honte.
En cas que vous ayez cette pièce, faites-moi l’amitié, je vous en prie, de me l’envoyer.
Qu’est-ce que le Dissipateur[2] ? Pourquoi est-il imprimé sans être joué ?
Je suis à vos pieds, ingénieuse Thalie. Je vous demande bien pardon pour la Croupillac, cette bégueule-là gâte, à mon gré, un ouvrage qui pouvait réussir ; mais que ne raccommoderiez-vous point !
Je vous suis attaché pour la vie, avec le plus tendre dévouement.
J’ai reçu le paquet du 23 : je n’ai que le temps de vous demander pardon de mes importunités ; mais, mon ami, je ne sais ce qu’est devenue Mme de Choisy[3], le discours à l’Académie[4], les