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SUPPLÉMENT AUX ŒUVRES EN PROSE 179

Chapitre VII. — Du législateur.

Au bas d'une noie sur Calvin, Voltaire écrit : Fade louange d'un vil factieux et d'un prêtre absurde que tu détestes dans ton cœur.

« ...La loi judaïque toujours subsistante, celle de l'enfant d'Ismaël qui depuis dix siècles régit la moitié du monde, annoncent encore aujourd'hui les grands hommes qui les ont dictées, et tandis que l'orgueilleuse philo- sophie ou l'aveugle esprit de parti ne voit en eux que des imposteurs, le vrai politique admire dans leurs institutions ce grand et puissant génie qui préside aux établissements durables... »

Quoi! te contrediras-tu toujours toi-même!

Chapitre VIII. — Du peuple.

A la fin de ce chapitre, Voltaire écrit sous les derniers mots : Po- lisson! il te sied bien de faire de telles prédictions.

Chapitre IX.

« ... Et c'est ainsi qu'un corps trop grand pour sa constitution s'affaisse et périt écrasé sous son propre poids... »

Misérable déclamation ! L'Europe est partagée en grands royaumes qui tous subsistent.

« ... Au reste, on a vu des États tellement constitués que la nécessité des conquêtes entrait dans leur constitution même... »

Il fallait les spécifier, cela en vaut bien la peine.

Chapitre X.

« ... Un grand sol incliné ne donne qu'une petite base horizontale, la seule qu'il faut compter pour la végétation... »

Tu n'es pas géomètre.

Livre III. Chapitre X. — De l'abus du gouvernement et de sa pente à dégénérer.

« ... Le sénat n'était qu'un tribunal en sous-ordre... » [Note sur le gouvernement de Rome.)

Faux.

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