Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/436

Cette page n’a pas encore été corrigée

426 APPENDICE.

��LVII 1 ,

��A MADEMOISELLE DELAUNAY

(DEPUIS MADAME DE STAAL)

SIR UNE SCÈNE DE SA PASTORALE.

Que j'aime à voir en sa grâce naïve Votre bergère, avec simplicité, Nous débitant cette scène instructive Qui de nos mœurs confond la vanité! Les sentiments, délicats sans finesse, D'ornements vains n'empruntent point leur prix Sans longs détours, leur innocente adresse Va mieux au cœur que ces discours fleuris, Qui, par leur fard déguisant la nature, D'un faux éclat éblouissent les yeux. Chez vous, Daphnis plaît sans tant de parure, Et l'auteur seul paraît ingénieux.

��LVIIl-

A MADAME NECKER.

��A Fcrney, 15 mars 1771.

��Vous craignez, beauté délicate, Que ce Pigal trop ingénu Ne me présente à vous tout nu ; Mais pardonnez-lui s'il me flatte.

��1. Almanach des Muses, 1788, page 205.

2. Mémoires cl Correspondances historiques et littéraires, par Ch. Nisard, 1858, page 34P.

�� �