SUPPLÉMENT AUX POÉSIES. 387
vous, belle Cliloé; vous, aimable Daphnis, Puisque l'hymen est fait, votre ardeur doit s'éteindre ; D'amants que vous étiez, soyez toujours amis : C'est l'unique moyen de ne vous jamais plaindre Du maître dangereux qui vous a réunis.
��Y*.
RÉPONSE
DE MONSEIGNEUR LE DUC D'ORLÉANS
A M. LE DUC DE BRANCAS.
��Vous voulez devenir poëte, Et les vers qu'on vous a dictés, Et votre prose et vos pâtés, Par nous ont été fort goûtés : Notre cour est très-satisfaite De tant de rares qualités ; Elle vous boude et vous regrette. Venee donc recevoir le prix De ces aimables bagatelles ; Quittez Cbloé, quittez Daphnis ; Leurs amours sont trop naturelles Pour un Socrate à cheveux gris. Votre femme ici vous rappelle ; Et l'amour qui vole autour d'elle, En souriant vous tend les bras ; Faut-il que votre amour légère Ait abandonné tant d'appas Pour le sérail de La Joncbôre- ?
��1. Pièces inédites de Voila ire, 1820.
'2. Ce La Jonchère est le trésorier général des guerres, et non l'écrivain famé- lique qui faisait de beaux traités de finances, en demandant L'aumône à M. de
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