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384 APPENDICE.

Boissicux, doux, poli, complaisant, Et que vous devriez connaître, A l'esprit d'aillant plus plaisant Qu'il semble moins songer à l'être; Il est d'un aimable entretien, Badinant parfois sur un rien Avec un air simple et sincère.

A l'égard du pauvre Voltaire, On ne vous en écrira rien : Il est comme à son ordinaire ; Passant un peu pour un vaurien, Et ne s'en embarrassant guère , Car il est très-homme de bien, Et très-occupé de vous plaire.

Les Muses partagent son temps ; Seulement tout ce qui l'étonné, C'est qu'il passa toujours parmi les médisants Pour avoir chansonné les gens, Et que c'est lui que l'on chansonné.

Adieu. La dame de céans Souhaiterait qu'il se pût faire Que Germaine troquât Persans 1 Pour son beau château solitaire, Car vous êtes bien son affaire, Et surtout celle de l'enfant Dont cette Vénus est la mère. Chacun vous fait son compliment.

Signé Villars.

Plus bas,

Voltaire.

��1. Germaine est M""' de Saint-Germain, et Persans, le nom de la tenc qu'elle habitait.

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