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ACTE III, SCi:NE IV. 235

Vers 38. El ta beauto, sans doute, emportoit la balance.

Y lu, senora, vincieras, A no aber imaginado Que afientado, Por infâme aboiTecieras Ouien quisistc por bonrado.

Vers 45. Je te le dis encore, et veux, tant que j'expire, Sans cesse le penser, et sans cesse le dire.

Tant que j'expire était une faute de langue. Il fallait jusqu'à ce que j'expire ; mais jusqu'à ce que est rude, et ne doit jamais entrer dans un vers. On a mis à la place :

Et quoique j'en soupire.

Jusqu'au dernier soupir je veux bien le redire.

Ces deux mots soupire et soupir, et ces désinences en ir, sont encore plus répréliensibles que les deux vers anciens.

Vers 49. Mais quitte envers l'honneur, et quitte envers mon père, C'est maintenant à toi que je viens satisfaire.

Cobré mi perdido honor, Mas luego â tu amor rendido He venido.

Vers 32. J'ai fait ce que j'ai dû, je fais ce que je dois.

Porque no liâmes rigor Loque obligacion ha sido.

Vers 55. Immole avec courage au sang qu'il a perdu Celui qui met sa gloire à l'avoir répandu.

Haz con brio

La venganza de tu padre,

Como bice la del mio.

Vers 60. Je ne t'accuse point, je pleure mes malheurs.

No te doy la culpa â ti De que desdichada soy.

Vers 63. Tu n'as fait le devoir que d'un homme de bien. Como caballero hiciste.

Vers 9.2. Va, je suis ta partie, et non pas ton bourreau.

Mas soy parte,

Para solo perseguirte,

Pero no para matarte.

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