144 REMARQUES
ou plutôt que toutes les parties de notre corps ne sont pas sujettes à l'âme quant à leurs mouvements.
Quoi ! tu ne sais pas qu'on retient souvent son urine, son sperme, ses excréments, ses cracliats, ses larmes, etc. ?
>iLII. — Personne ne saurait raisonnablement attribuer tout cela au pur hasard.
Sot bavard, les Turcs attribuent-ils toutes ces opérations au hasard ?
XLIII. — Nous n'aurions donc jamais su faire de comparaison, si notre âme au dedans n'écrivait, comme dans un livre qu'elle consulte quand il lui plaît, ce qui a été porté jusqu'à elle par les sens.
Bon.
XLIV. — Notre Créateur, afin de multiplier ses merveilles dans l'homme, et de nous rendre entièrement heureux, a voulu suppléer à ce défaut des sens, et nous donner le pouvoir de nous représenter les choses qui sont passées, celles qui doivent arriver, et celles qui sont absentes. Les philo- sophes ont appelé la première de ces facultés mémoire, et l'autre imagi- nai io7i.
Bon.
XLV. — Chap. XV. Des passions humaines et de la génération en peu de mois.
Tout ce chapitre paraît faible et lùdicule.
XLVI. — N'est-ce pas là l'effet d'une providence qui fait que les hommes s'assistent et s'entr'aident mutuellement dans leurs besoins particuliers?
Et que deviennent les castes de l'Inde et de l'Egypte?
XLVll. — Il faut observer dans cette table : \° «pie dans Londres, pendant quatre-vin!:;t-deux ans, le nombre des enfants mâles excéda chaque année celui des femelles; 2° que cette différence s'est toujours trouvée entre deux termes peu éloignés l'un de l'autre, etc..
Lorsque l'on considère le grand nombre d'hommes que les guerres en- lèvent, qui périssent sur mer et de cent autres manières..., oiî sera l'homme assez fou pour oser dire (|ue c'est par un pur hasard, sans le secours de la Providence, que le nombre des enfants mâles excède celui des femelles ?
Vers les quinze ans on trouve toujours (ju'il reste plus de femelles que de mâles.
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