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AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS DE KEIII,. 7’i

inain du Temps. Cotte réflexion doit retenir les auteurs des jour- naux dans les bornes d’une grande circonspection. Ceux qui rendent compte des ouvrages doivent rarement s’empresser de h’s juger. Ils ne savent pas si le public, à la longue, jugera comme eux ; et puis([u"il n’a un sentiment décidé et irrévocable ([u au bout de plusieurs années, cpie penser de ceux qui jugent (le tout sur une lecture précipitée’ ?

l. Ou a trouve dans les papiers do M. du Voltaire uuo tragédie d’Alamire. et uue autre intitulée : le duc d’Alençou, ou les Frères ennemis. Toutes deux sont iMicore le même sujet ([n’Adelaule. La scène de la première est en Espagne, et ressemble beaucoup plus au Duc de Foix qu’à Adélaïde. La seconde n’est qu’en trois actes ; les rôles de femmes ont été supprimés. L"au ; eur l’avait faite pour l(>s princes, frères du roi de Prusse, qui s’amusaient à jouer des tragédies françaises.

iNous n’avons pas cru devoir faire entrer ces pièces dans la collection des Œuvres de M. de Voltaire ; mais nous donnons le Duc de Faix à la fin d’i4f/e- la/de. (K.) — Le Duc d’ A lençon, imprimé pour la première fois en 1821, a depuis été admis dans deux éditions des Œuvres de Voltaire. Je le donne immédia- tement après Adélaïde duGuesclin. Quant à Alamire, dont je possède le manu- scrit de la main de Wagnière, je n’ai pas osé imprimer cette quatrième version d(> la même pièce. (B.)