ACTE IV, SCENE III. 65
Vous me l’avez promis, et je dois l’espérer. Je ramène les miens sons votre obéissance ; Zélide est en mes mains ; nos tronbles sont finis :
Et Zélide est runi(]ne i)rix
Qne je venx ponr ma récompense.
OTOÈS.
Qu’osez-vons demander ?
PHANOR.
Au pied de vos autels C’est à vous de former cette auji^uste alliance.
OTOKS.
Venez la disputer à nos dieux immortels.
PHANOR.
Ciel ! qu’est-ce qne j’entends ! je tremble, je frissonne.
OTOKS.
Après vos complots criminels,
C’est beaucoup si l’on vous pardonne.
(Il rentre dans le temple avec les magos.)
SCENE III.
PHANOR, SUITE.
PHANOR.
crime ! ô projet infernal ! J’entrevois les horreurs que ce temple prépare ;
C’est moi, c’est mon amour bar])are
Qui va porter le coup fatal. Vengez-moi, vengez-vous : prévenez le supplice
Qui nous est à tous destiné.
Qu’attendez-vous de leur justice ? Ces monstres teints de sang n’ont jamais ])ardonné Quel appareil liorri])le à mes yeux se découvre !
Zélide dans les fers ! un glaive sur l’autel !
(Zélide parait, enchaînée, dans le fond du temple ; il continue.)
Rassemblons nos amis ; secondez mon courage, Partagez ma honte et ma rage ; Suivez mon désespoir mortel.
(Ils sortent.) Théâtre. II. 5