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GO TAXIS ET Z ELI DE.

TA M s.

.le (lois allondro ici la heauh’ (jiii iironclianto : Que ces luoiiieiits sont lonts à mon cœur agité !

l.K CHOEUR.

/(■’Ii(l(^ a (l(’Hlai,unc la i>randeur éclatante : /élide est comme nous, elle est simple et constante : Et SCS vertus égalent sa beauté.

GRAND CHOEUR.

.Tamais 1" Vmour n’a remporté I ne victoire ])liis hi’illanle.

UN BERGER.

Dans le prochain bocage orné par ses appas, La pompe de l’hymen, et son bonheur s’apprête ; Nos bergers parent sa tête

Des fleurs qui naissent sous ses pas. Phanor avec les siens a cjuitté nos asiles ;

La Discorde fuit pour jamais. L’Hymen, le tendre Amour, et les Dieux, et la Paix,

Nous assurent des jours tranquilles.

(Danses.)

Dans ce fortuné séjour. Les timbales et les musettes. Les sceptres des rois, les houlettes. Sont unis des mains de l’Amour.

UNE BERGÈRE.

Ihentùt, selon l’usage établi parmi nous,

Les pasteurs consacrés aux dieux de nos ancêtres,

Au son de leurs flûtes champêtres, \ ont amener Zélide à sou heureux époux.

TAMS.

Mens, vole, cher objet ; c’est l’Amour qui t’appelle. Nos chiff"res sont tracés sur de jeunes ormeaux ; Le temps les verra croître, et les rendra plus beaux, Sans pouvoir ajouter à mon amour fidèle. Ces gazons sont plus verts ; une grâce nouvelle

Anime le chant des oiseaux. Viens, vole, cher objet ; c’est l’Amour qui t’appelle.