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ACTE V, SCÈNE VIL 517

EL’PHKMOX IM : RE.

Non, sa bonté si (Irsinlérossôc Ne sera pas si mal récompensée ; Non, Euphémon, ton père ne veut pas T’oflVir sans l)ien, sans dot, à ses appas,

UO.NDON.

Oh ! ]jon cela.

MADAME CROUPILLAC.

Je suis émerveillée. Tout ébauLie, et toute consolée. Ce gentilhomme est venu tout exprès. En vérité, pour venger mes attraits.

(A Euphémon fils.)

Vite, épousez : le ciel vous favorise, Car tout exprès pour vous il a fait Lise ; Et je pourrais par ce bel accident, Si l’on voulait, ravoir mon président.

LISE.

^A Rondon.)

De tout mon cœur. Et vous, souffrez, mon père, Souffrez qu’une àme et fulèle et sincère, Qui ne pouvait se donner qu’une fois. Soit ramenée à ses premières lois.

RONDON.

Si sa cervelle est enfin moins volage…

LISE.

Oh ! j’en réponds.

ROXDON.

S’il t’aime, s’il est sage…

LISE.

N’en doutez pas.

RONDOX.

Si surtout Euphémon D’une ample dot lui fait un large don, .l’en suis d’accord.

FIEREXFAT.

Je gagne en cette affaire Beaucoup, sans doute, en trouvant un mien frère : Mais cependant je perds en moins de rien Mes frais de noce, une femme, et du bien.

MADAME CROUPILLAC.

Eh ! fi, vilain ! quel cœur sordide et chiche !