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ACTK V, SCENK YII. 515

Oui, nous avoiis les mémos sentiments, Le iiiOme cœur…

EUl’HÉMON FILS, en monlranl Lise.

Hélas ! son indulgence De mes fureurs a pardonné l’offense ; iΠ! Jil£5i-BliYfi.^.>-.i ? 9iU :.ÇGl, i, nfor^ L’exemple heureux que l’amour a donné. Je n’espérais, dans nui douleur mortelle, Que d’expirer aimé de vous et d’elle ; Et si je vis, ah ! c’est ])our mériter Ces sentiments dont j’ose me flatter. Dun malheureux vous détournez la vue ? De quels transports votre âme est-elle émue ? Kst-ce Ja Ikiliic ? Et ce fils condamné…

E LU’II L M N P È r. E, so lovant et l’embrassant.

C’est la tendresse, et tout est pardonné Si la vertu rèj^Mie eniin dans ton âme : Je suis ton père.

LISE.

Et j’ose être sa femme.

(A Euphémon.)

J’étais à lui ; permettez qu’à vos pieds Nos premiers nœuds soient enfin renonés. Non, ce n’est pas votre bien qu’il denuinde, D’un cœ’ur plus pur il vous porte l’offrande. Il ne veut rien, et, s’il est vertueux. Tout ce que j’ai suffira pour n)us deux.

SCÈNE YII.

LES l’KÉcÉUENTS, RONDON, iMADA.MK CltOUPILLAC FIERENFAï, uecors, suite.

FIERENFAT,

Ah ! le voici qui parle encore à Lise.

Prenons notre homme hardiment par surprise,

Montrons un cœur au-dessus du commun.

ROXDON.

Soyons hardis, nous sommes six contre un.

LISE, à Rondon.

Ouvrez les yeux, et connaissez qui j’aime.