ACTE IV, SCRNK I. 493
Kl IMIÉMON FII.S.
Je l’ai perdue.
MADAME CROLPILLAC.
Eh quoi ! quel embarras !
EUPHÉMON FILS.
J’étais hardi lors(]iie je n’aimais [)as.
J A S M I -N.
D’autres raisons rintimideiit i)eul-êlre ; Ce Fierenfat est, ma foi, noln^ maître ; Pour ses valets il nous relient tous deux.
MADAME CUOL’I'ILLAC.
C’est fort l)ieii fait, tous êtes trop heureux ;
De sa maîtresse rtre le (l()mesti([iie
Est un bonheur, un destin presque unirpie :
Profitez-en.
JASMIN.
Je vois certains attraits S’acheminer pour prendre ici le frais ; De chez Rondon, me semble, elle est sortie.
MADAME CROUPILLAC.
Eh ! sois donc vite amoureux, je t’en })ric :
Voici le temps : ose un peu lui parler.
Quoi ! je te vois soupirer et trembler !
Tu l’aimes donc ? ah ! mon cher, ah ! de grâce !
EUPHÉMON FILS.
Si vous saviez, hélas ! ce qui se passe
Dans mon esprit interdit et confus.
Ce tremblement ne vous surprendrait ])lus.
JASMIN, en V03-ant Lise.
L’aimable enfant ! comme elle est embellie !
EUPHÉMON FILS.
C’est elle ; ô Dieu ! je meurs de jalousie, De désespoir, de remords, et d’amour.
MADAME CROUPILLAC.
Adieu : je vais te servir à mon tour.
EUPHÉMON FILS.
Si vous pouvez, faites que l’on diffère Ce triste hymen.
MADAME CROUPILLAC.
C’est ce que je vais faire.
EUPHÉMON FILS.
Je tremble, hélas !