Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/202

Cette page n’a pas encore été corrigée

192 LE DUC IVALENÇON.

Coimaissez-iiioi, seigneur, ot calmez vos douleurs.

^Dan^’cstc entre.)

(A Dangestc.)

Mais gai’dez vos remoi’ds ; et vous sf’cliez vos pleurs. Oue ce jour à tous trois soit un jour salutaire : Venez, paraissez, prince ; embrassez votre frère !

(Le duc do Nemours paraît.)

SCENE VII.

LE DUC. NEMOURS, COUCV, DANGESTE.

DANGESTE.

Seigneur…

LE DUC.

Mon frère…

DANGESTE.

Ah ! ciel !

LE DUC.

Qui l’aurait pu penser ?

NEMOURS, s’avançant du fond du théâtre.

.J’ose encor te revoir, te plaindre et t’embrasser.

LE DUC.

Mon crime en est plus grand, puisque ton cœur l’oublie.

DANGESTE.

Coucy, digne héros, qui lui donnes la vie…

LE DUC.

(1 la donne à tous trois.

COUCY.

Un indigne assassin Sur Nemours à mes yeux avait levé la main : J’ai frappé le barbare ; et prévenant encore Les aveugles fureurs du feu qui vous dévore, J’ai fait donner soudain le signal odieux, Sûr que dans quelque temps vous ouvririez les yeux.

LE DUC.

Après ce grand exemple et ce service insigne.

Le prix que je t’en dois, c’est de m’en rendre digne.

NEMOURS.

Tous deux auprès du roi nous voulions te servir. Quel est donc ton dessein ? .., parle.