Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome23.djvu/74

Cette page a été validée par deux contributeurs.
64
MÉMOIRE SUR LA SATIRE.

Faudra-t-il donc que les lettres, qu’on prétend avoir adouci les mœurs des hommes, ne servent quelquefois qu’à les rendre malins et farouches ? Si je pouvais exciter le repentir dans un cœur coupable de ces horreurs, je ne croirais pas avoir perdu ma peine en composant ce petit écrit, que je présente à tous les gens de lettres comme un gage de mon amour pour leurs études et pour le bien de la société.

fin du mémoire sur la satire.