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MÉMOIRE SUR LA SATIRE.
Faudra-t-il donc que les lettres, qu’on prétend avoir adouci les mœurs des hommes, ne servent quelquefois qu’à les rendre malins et farouches ? Si je pouvais exciter le repentir dans un cœur coupable de ces horreurs, je ne croirais pas avoir perdu ma peine en composant ce petit écrit, que je présente à tous les gens de lettres comme un gage de mon amour pour leurs études et pour le bien de la société.
fin du mémoire sur la satire.