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OBSERVATIONS SUR LE COMMERCE, ETC.

de ses dettes. Un État qui ne doit qu’à lui-même ne peut s’appauvrir ; et ces dettes mêmes sont un nouvel encouragement de l’industrie[1].

FIN DES OBSERVATIONS SUR LE COMMERCE, ETC.
  1. Ceci n’est pas exact : 1° parce que lorsque la dette nationale est considérable, il est impossible que des étrangers ne soient pour des capitaux considérables parmi les créanciers de l’État ; 2° parce que les créanciers de l’État ne sont point directement intéressés comme les propriétaires de terres, ou ceux qui font valoir leurs fonds dans les manufactures, à faire servir une partie de leurs capitaux aux progrès de l’agriculture et de l’industrie. (K.)