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520 VARIANTES D’ÉRIPIIYLE.

Page 490, vers 6 :

l’ombre.

Arrête, obéis-moi.

ALCMKOX.

Eh bien ! mon bras est prêt ; parle, que faut-il faire ?

PaQ : e 491, vers 7. — Au lieu de ce vers et des cinq qui le suivent, on lit, dans l’édition de 1779, les six que voici :

Madame, le destin, qui m’a trahi toujours,

M’a ravi dès longtemps les auteurs de mes jours.

Thcandre jusqu’ici m’a tenu lieu de père ;

Je ne suis peint son fils, et je n’ai plus de mère.

ÉRIPHYLE.

Que prétendez-vous donc, mânes trop irrités ?

ALCMÉOX.

Je commence à percer dans ces obscurités.

Ibid., vers 14 :

Que mon sort est trop loin de ces grandeurs augustes. J’eusse été trop heureux : mais les mânes jaloux Du sein de leurs tombeaux s’élèvent contre nous. Préviennent votre honte, et rompent Thyménée Dont s’offensaient ces dieux de qui vous êt^s née.

ÉRIPHYLE.

Ah ! que me dites-vous ? hélas !

ALCMÉON.

Souffrez du moins, etc.

Page 49i ! , vers 24 :

Connu par ma fortune et par ma seule audace.

Je cachais aux humains la honte de ma race.

J’ai cru qu’un sang trop vil en mes veines transmis…

Page 493, vers 32. — Après ce vers, on lit dans une copie les quatre » (}ue voici :

Mais du rang que je perds et du cœur que j’adore. Songez que mon rival est plus indigne encore, Plus haï de nos dieux, et qu’avec plus d’horreur Amphiaraiis en lui verrait son successeur.

Ibid., dernier vers :

Un esclave ! .. son âge… et ses augustes traits… Hélas ! apaisoz-vous, dieux vengeurs des forfaits ; Voulez-vous ou finir ou combler ma misère ? Alcméon, dans quel temps a péri votre père ? Quel fut son n ;)m ? Parlez.

AI.CMKO\.

J’ignore cncor ce nom Qui forait votre honte et ma confusion.