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ACTK IV. SCEM- : VIII. ; {7I

—("/ost agir on tyrans, nous (|iii los punissons’. MIons jiarlor au pouplo, enhardir Jos timides, Kncouragor los bons, étonner les perfides. Que les pères de IJonie et de la liberté \iennent rendre aux Romains leur intn’jjiditc : Quels cœurs en nous voyant ne reprendront courage ? Dieux ! donnez-nous la mort phitiM (jue resclavage ! Ouc le sénat nous suive.

SCENE VIll. BRUTus. vali- : rius. proculus.

PROCLLUS.

Un esclave, soigiieui’, I)"un entretien secret implore la faveur.

BULTLS.

Dans la nuit ? à cette heure ?

PROCLLUS.

Oui, d"un a\is fidèle Il apporte, dit-il. la pressante nouvelle.

BRLTLS,

Peut-être des Romains le salut en tlépend : Allons, c’est les trahir que tarder un moment.

A Proculus.1

Vous, allez vers mon fils : qu’à cette heure fatale Il défende surtout la porte Quirinale, Et que la terre avoue, au hruit de ses exploits, Que le sort de mon sang est de vaincre les rois.

I. M. Villemain, dans son Cours de littérature, raconte quo, sous la Terreur, on remplaçait ces deux vers par ceux-ci :

Arrêter un Romain sur un simple soupçon, Ne peut être permis qu’on révolution.

(Tableau de la littérature au xvni siècle, tome I, p. 192.)

FIN DL QUATRIEME ACTE.