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29(i LA FÊTE DE BEL [i] BAT.

[\ M. Dclaistre.)

Doux, sage, ingénieux, agréable Delaistre, Vous avez gagné mon cœur Dès que j’ai pu vous connaître. Mon estime envers vous à l’instant va paraître Je vous fais mon enfant de cœur.

(A ilmc de Montchcsne.)

Toi, Montcliesne, discrète et sage. Accepte-moi pour directeur ; Que ton mari soit bedeau de village ; Que de Baye soit carillonneur, Et Duchy marguillier d’honneur. Le président sera vicaire ; Livry des pains bénits sera dépositaire. Que ral)i)é préside au lutrin, Et qu’il ait même en cor remploi de sacristain. Venez, Béquet, venez ; soyez ma UK’nagère : Songez surtout à vous bien ac({uitter Des fonctions d’une charge si jjelle ; Et puissions-nous l’un et l’autre imiter. Moi, le curé ; vous, la jeune Brunelle !

LE CHOEUR chante.

Chantons tous la chaml)rière De notre coadjuteur ; , Elle aura beaucoup à faire

Pour engraisser son pasteur ^ Haut le pied, bonne ménagère ; Haut le pied, coadjuteur.

LE GOAUJLTELIIl chante.

Tu ])arais dans le bel Age, Vive, aimable et sans humeur ; Viens gouverner mon ménage. Et ma paroisse, et mon cœur. Haut le ciil, belle ménagère ; Haut le ciil, coadjuteur.

L’é\é([ii(’ le pbis austère, 8’il visitait mou r(’(hiil. Cache-toi, ma ménagère, Car il te prendrait pour lui.

\. Vollaii’o était ot fat toujours trc^’s-maigro.