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LA FI-.TE DK lU’lLKBAT. 293

Piiisso votro carrioro (Mro oucov loiif^^io et hollo ! \()iis lonnorez on moi votre lieiireux successeur : Je serai dans ces lieux votre coadjuteur. Partout, hors auprès de Hrurielle.

LE CHOELli.

Honneur et cent fois Iioiiiiciir A notre coadjuteur !

(A monseigneur le comte do Clermont. )

Viens, parais, jeune prince, et qu’on te reconnoisse

Pour le coq de notre paroisse ; Que ton frère, à son gré, soit le digne pasteur

De tous les peuples de la France : (juon chante, si l’on veut, sa vertu, sa prudence : Toi seul dans B(Mébat rempliras nos désiis : On peut partout ailleurs célébrer sa justice ; Nous ne voulons ici chanter ([ue nos plaisirs ; Qui pourrait mieux que toi commencer cet office ?

I A M. (le Bill.v, son gouverneur. )

Billy, nouveau Mentor bien plus sage qu’austère

De ce Télémaque nouveau,

Si, pour éclairer sa carrière. Ta main de la liaison nous montre le flambeau, Le flambeau de l’Amour s’allume pour lui plaire : Loin d’éteindre ses feux, ose en brûler encor ; Et que jamais surtout quelque nymphe jolie

Ne renvoie à la Peyronie^

Le Télémaque et le Mentor.

(Au seigneur de Bélobat )

Duchy, maître de la maison, ^ous êtes franc, vrai, sans façon. Très-peu complimenteur, et je vous en révère.

La louange à vos yeux n’eut jamais rien de doux ; —\llez, ne craignez rien des transports de ma lyre ; Je vous estimerai, mais sans vous en rien dire : C’est comme il faut ^ivre avec ^ ous.

(A M. de Montchesne.)

Continuez, monsieur : avec l’heureux talent D’être plaisant et froid, sans être froid plaisant,

1. Habile clih-urgien. mort en 17 47.