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M A /. A K ! ..

Quel orgueil !

s A L O M E.

Il aura sa juste rccomponsc : Viens, c’est h rartilice à juinir rimiiriuleiire.

SCEXE ni.

MARIAMXE, ÉLISE, NABAL.

K LISE.

Ah ! madame, à ce i)oiiU pouvez-vous irriter Dos ennemis ardents à vous persécuter ? La vengeance d’Hcrode, un moment suspendue. Sur votre tète encore est peut-être étendue :

Varus aux nations qui bornent cet État Ira porter bientôt les ordres du sénat. Hélas ! grâce à ses soins, grâce à vos bontés même l’iome à votre tyi-an donne un pouvoir suprême ; Il revient plus terrible et plus fier que jamais. Vous le verrez armé de vos propres bienfaits ; Vous dépendrez ici de ce superbe maître, D’autant plus dangereux qu"il vous aime peut-être, Et que cet amour même, aigri par vos refus…

MARI A M N E.

Chère Élise, en ces lieux faites venir Varus ; Je conçois vos raisons, j’en demeure frappée ; Mais d’un autre intérêt mon âme est occupée ; Par de plus grands objets mes vœux sont attirés ; Que Varus vienne ici. Vous, Xabal, demeurez.

SCEAE IV. MARIAMXE, NABAL.

MARIAM.NE.

Elle veut que mes fils, portés entre nos bras, S’éloignent avec nous de ces affreux climats. Les vaisseaux des Romains, des bords de la S3Tie, Nous ouvrent sur les eaux les chemins d’Italie. J’attends tout de Varus, d’Auguste et des Romains. Je sais qu’il m’est permis. . . …