Qui mette pour jamais nos droits en sûreté.
Madame, on vous y force, et tout vous autorise,
Et c’est le sentiment de la charmante Érise.
Je me flatte toujours d’être de votre avis.
Hélas ! de vos bienfaits mon cœur s’est tout promis.
Il faut que le vilain, qui tous nous inquiète,
En revenant demain trouve la noce faite.
Mais…
Résolvez-vous, madame, ou nous sommes perdus.
Le péril est pressant, et je fuis bonne mère ;
Mais à qui pourrons-nous recourir ?
À la noce, à l’hymen. Je prends sur moi le soin
D’amener à l’instant le notaire du coin,
D’ordonner le souper, de mander la musique :
S’il est quelque autre usage admis dans la pratique,
Je ne m’en mêle pas.
Et je veux que demain maître Isaac Gripon
Trouve en venant ici peu de choses à faire.
J’admire vos conseils et celui de mon frère.
C’est votre avis à tous ?
Oui, ma mère.
Je peux vous affurer que c’est aussi le mien.