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Joindre un sceptre étranger au sceptre de mes pères,
Et les flambeaux d'hymen aux flambeaux funéraires ?  
Moi, vivre ! Moi, lever mes regards éperdus
Vers ce ciel outragé que mon fils ne voit plus !
Sous un maître odieux dévorant ma tristesse,
Attendre dans les pleurs une affreuse vieillesse !
Quand on a tout perdu, quand on n'a plus d'espoir, 
La vie est un opprobre, et la mort un devoir.