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ÉRANNA

Deux autres épigrammes, consacrées à Baukis et attribuées à Éranna par l’Anthologie, ne paraissent point suffisamment authentiques à la plupart des commentateurs modernes.


I

Στᾶλαι καὶ Σειρῆνες ἐμαὶ καὶ πένθιμε
ὅστις ἔχεις [ἔνδοι] τὰν ὀλίγαν σποδιάν,
τοῖς ἐμὸν ἐρχονμένοισι παρ’ ἠρίον εἴπατε χαίρειν,
αἴτ’ ἀστοι τελέθωντ’, αἴθ’ ἑτέρ[ων] πόλιος ·
χὤτι με νύμφαν εὖσαν ἔχει τάφος, εἴπατε καὶ τό ·
χὤτι πατήρ μ’ ἐκάλει Βαυκίδα, χὤτι γένος
Τηνία, ὡς εἰδῶντι · καὶ ὁττι μοι ἁ συνεταιρὶς
Ἤρινν’ ἐν τύμβῳ γράμμ’ ἐχάραξε τόδε.


Vous, mes colonnes et mes Sirènes[1], toi, urne de deuil, toiqui contiens ce peu de cendre, à ceux qui viennent auprès de mon tombeau dites un salut, soit que ce soient mes concitoyens,

  1. Figures de Sirènes qui décorent le tombeau, ou métaphore pour chants.