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ANYTA DE TÉGÉE

III


Ἥβᾳ μέν συ, Πρόαρχε, πεσὼν παίδων τάγε ματρός
στήθεα ἐν δνοφερῷ πένθει ἔθου φθίμενος
ἀλλὰ καλόν τοι ὕπερθεν ἕπος τόδε πέτρος ἀείδει,
ὡς ἔθανες πρὸ φίλας μαρνὰμενος πατρίδος.


Tombé dans la fleur de ta jeunesse, Proarchos, tu as jeté par ta mort le cœur de ta mère dans un deuil ténébreux. Mais la pierre qui te recouvre te chante ce beau chant (disant) que tu es mort en combattant pour ta chère patrie.