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Étendue dans une immense conque, aux parois irisés et que berçaient les remous, Kythérée vogua vers Paris.

Les ténèbres étaient descendues sur un paysage du Nord que ne reconnaissaient point les yeux de l’Anadyomène. Les peupliers bruissants et pointus, les chênes, les érables, remplaçaient les oliviers et les cyprès… Les cigales ne chantaient plus dans l’ombre chaude… Les pois d’or ne fleurissaient plus sur les rives…

Toute la nuit, la Déesse vogua sur le fleuve, Et, vers l’aube, la conque s’arrêta.

Kypris vit pour la première fois, une cité aux ponts de pierre grise…