Page:Vivien - La Vénus des aveugles, 1904.djvu/192

Cette page a été validée par deux contributeurs.
181
LES VENDEUSES DE FLEURS

Les Fleurs ont recueilli les miasmes du Sud.
Leur mémoire, profonde ainsi qu’un noir Talmud,
Sait les poisons du Sud.

Les Vendeuses, avec des rires d’hystériques,
Jettent, en éructant leurs impudents cantiques,
Des appels d’hystériques.

Et leur bave sanglante a souillé le trottoir…
Les Vendeuses, avec des clameurs d’abattoir,
Roulent sur le trottoir.