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LA RANÇON

Tes bras — Ô le poison qu’en vain tu dissimules !
M’enserrent froidement, comme des tentacules.

Viens, nous pénétrerons le secret du flot clair,
Et je t’adorerai, comme un Noyé la mer,

Les crabes dont la faim se repaît de chair morte
Nous feront avec joie une amicale escorte.