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LA CITÉ DE CARCASSONNE

avec assises alternées de briques, jusqu’à mi-hauteur. Au-dessus, construction féodale jusqu’au crénelage qui a été rétabli dans le style du xiiie siècle. À l’intérieur, voûte en calotte hémisphérique (comme les tours de la Porte du Château) supportant le premier étage. Cette tour a été utilisée comme moulin à vent.

23. Tour du Vieulas. — Fondations Gallo-Romaines protégées et soutenues par les travaux de Saint Louis. Fortement penchée en avant à suite de sapement, suivi du renversement de la courtine, au siège de 1240. Partie supérieure réédifiée d’aplomb au xiiie siècle.

24. Tour de la Marquière. — Inclinée vers la gauche pour la même cause que la tour 23.

Porte de Rodez, entre les tours 24 et 25. — Percée dans l’enceinte des Visigoths au xiie siècle, et réparée au XIIIe. C’est la porte désignée par le Sénéchal Guillaume des Ormes, lors du siège de 1240, sous le nom de « Porte de Rodez ». Elle ne présente aucune défense particulière, mais devait être précédée d’un ouvrage avec poterne protégé par la Tour-Barbacane Notre-Dame no 4.

25. Tour de Samson. — Reconstituée en partie dans le style Visigoth complet. La base carrée a été réparée au moyen âge. Dans l’angle de droite, au bas de la courtine attenante, traces de constructions difficiles à déterminer.