Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En A, est donnée la combinaison des maillons de cette cervelière, grandeur d’exécution, et en B, un des maillons. Chacun de ces maillons, rivé à grain d’orge, en reçoit quatre autres. On observera la forme cylindrique qu’affecte

cette cervelière, qui, entrant sur le serre-tête rembourré, pouvait au besoin recevoir le heaume, cylindrique aussi (voy. Heaume).

La troisième cervelière est forgée d’une ou plusieurs pièces et attachée au camail de mailles ou posée par-dessus. Elle affectait la forme d’une bombe (fig. 4[1]). Cette cervelière de fer était garnie à l’intérieur

  1. Manuscr. Biblioth. nation., Roman de la Table ronde, français (1230 environ).