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brillantine couverte d’étoffe rouge et de rivets dorés, avec larges entournures, laissant passer les manches de mailles du jacque, dont la jupe tombe à mi-cuisses. Devant la brigantine est attaché un supplément de même

façon, au moyen d’aiguillettes. La brigantine et le supplément inférieur sont bouclés par devant. Les jambes sont vêtues de chausses de drap rouge, et par-dessus des grèves italiennes sans genouillères. Les solerets sont de mailles. De forts gantelets couvrent les mains, et une cervelière d’écailles de fer, garnie d’étoffe, protège le crâne (voy. Cervelière).

La brigantine se conserva jusque vers 1525. Les archers à cheval, sous Charles VII et Louis XI (sauf les archers écossais[1]), étaient

  1. Du moins ceux-ci portaient-ils, sur la brigantine, la pansière et la braconnière d’acier, ainsi que les brassards complets.