Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/170

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mailles par deux courroies, et la cubitière par une seule passant sur la saignée. L’ailette réunissait l’arrière-bras au heaume, ainsi que le fait voir la figure, et préservait l’épaule ainsi que rattache de la clavicule.

Cependant, à la même époque et à peu d’années d’intervalle, on armait déjà les bras d’une manière plus complète. L’arrière-bras

et l’avant-bras étaient totalement enfermés dans des canons de fer battu à charnières. La garde du gant même était faite de fer (fig. 2[1]). Ces pièces séparées étaient simplement maintenues par la compression qu’elles exerçaient sur la manche du haubert au moyen des charnières et des loquets à œils (voyez en A). La garde du gant, à la partie externe de laquelle était fixée la peau de ce gant, s’ouvrait pour laisser passer la main, se fermait au moyen

  1. Manuscr. Biblioth. nation., li Roumans d'Alixandre (1290 a 1300).