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boudin, est lourd, et semble offrir plus de résistance que l’arc-doubleau possédant deux boudins d’un diamètre inférieur pris dans les deux arêtes d’intrados.


Quelques années plus tard, vers 1165, l’architecte de la cathédrale de Paris adopte franchement les conséquences de la méthode admise. La section des arcs-doubleaux, arcs ogives et formerets étant donnée, il soumet ces trois arcs à un même système de profils, faisant dériver leur apparence plus ou moins légère des différences données par les sections. Ainsi (fig. 16), A étant l’arc-doubleau, B l’arc ogive, C le formeret, le mode de tracé des profils est le même pour tous trois. Dans l’épannelage de l’intrados, il dégage de chaque arête un boudin