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difficiles ; car ces engins remplissaient alors l’office de nos pièces de rempart. Tout porte à croire que les deux pans coupés qui unissent les tours aux courtines étaient principalement destinés à recevoir de ces formidables machines qui, dans cette position, battaient les assaillants qui eussent voulu s’approcher de la porte par les flancs des deux tours.


C’était ainsi, en effet, qu’on attaquait les portes pendant les sièges, depuis le XIIe siècle. Les assiégeants se gardaient de se présenter en face de ces portes, toujours munies sur leur front. Ils formaient leur attaque,