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contre-poids rendaient la manœuvre facile à deux hommes appuyant sur le treuil. Voulait-on relever la herse, on faisait sortir les œils h des barres d’arrêt g de leurs goujons, on accrochait ces barres aux mailles de la chaîne, et l’on appuyait sur le treuil. Cette manœuvre était simple et rapide. La première herse s’enlevait par les mêmes moyens. Il s’agissait seulement d’avoir des contre-poids bien équilibrés, de façon à empêcher la herse de gauchir au levage ou à la descente.

Il ne paraît pas que cet ouvrage ait jamais été attaqué, et depuis l’époque de sa construction, l’histoire ne signale aucun siège en règle de