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de travaux, ils modelaient la feuille de métal avec un goût charmant, comme on modèlerait de l’argile, et lui laissaient l’apparence qui convient à cette matière, sans prétendre simuler de la pierre ou du bois sculpté.


Avaient-ils, par exemple, un chapiteau à faire, ils formaient la corbeille A (fig. 5), puis la revêtaient de crochets, de feuillages modelés à part, soudés et agrafés au corps principal, ainsi qu’on le voit dans la section B. Mais tout cela, léger, vif, détaché, comme il convient à du métal. La corbeille était alors déprimée à sa partie moyenne, et présentait un diamètre moindre que celui de la colonne, afin que les tiges rapportées, par leur épaisseur sur l’âme n’excédassent pas le diamètre du