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celle-ci est terminée par un listel vertical et non plus par une pente. Ainsi l’ardoise ou la tuile forme larmier devant ce listel, et l’assise supérieure de la corniche est profilée elle-même en coupe-larme, afin d’éviter toute chance de bavure sur les parements, dans le cas où l’égout du toit viendrait à faillir.

Nous donnons (21) une de ces corniches si fréquentes pendant les XIIIe et XIVe siècles dans l’architecture civile, corniche dont l’assise supérieure sert au besoin de coupe-larme, et dont l’assise inférieure, dépourvue de toute sculpture, forme un gros boudin saillant.


Il existe encore, au Palais-de-Justice de Paris, plusieurs corniches de ce genre qui sont d’un fort bon effet, quoique très-simples.

Voici maintenant une jolie corniche composée d’une seule assise formant coupe-larme ; elle est placée au sommet de la tour dite de la