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l’ardoise, en ce que la neige ne s’y arrête pas et que cette pente ne donne pas de prise au vent. Si, de même, sur les murs e, f, g, h, nous élevons deux pignons ayant une pente semblable, ces murs étant moins longs que ne sont ceux a, c, b, d, les triangles seront plus petits et leur sommet n’atteint la hauteur des premiers. Alors le comble élevé sur les parallélogramme pénétrera celui élevé sur le grand et formera par ces pénétrations des angles rentrants que nous appelons noues ; je trace ces noues en i, k, k, l, m, n, m, o. Car les pentes des deux combles étant égales, en projection horizontale, ces noues partageront l’angle droit


en deux angles égaux ; vous savez assez de géométrie pour comprendre cela.

« Voilà donc la manière la plus simple de couvrir notre bâtiment ; or, en fait de couvertures, les plus simples sont les meilleures. Maintenant, pour que nos deux escaliers permettent de pénétrer sous ces combles, il faut que leur cage, autrement dit leur enveloppe de maçonnerie, s’élève au-dessus de la corniche du bâtiment et fournisse un étage supplémentaire, pour eux seuls. Donc nous élèverons ces cages et nous établirons pour elles des combles spéciaux. L’un, celui du grand escalier, sera en pyramide à base quadrangulaire, et l’autre, celui du petit, sera conique.