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Sylvie de Moliere

Sylvie de Moliere. LE]

Elle fe mefla parmy ceux qui. avoient le plus d’intercft à tout ce qui venoit d’arriver, pour profi- ter dece qu’ilsen pourroient dé- couvrireux-mefmes. Elle fitami< tiéavecla Marquife d’Ampus pour la mefine raifon, la renouvella avec le Duc de Guife, qu’elle avoit connu aux Païs-bas, lors qu’il : faifoit l’amour ; & elle efpe= roit Pobliger à luy découvrir ce wil ne Rares pas luy-mefmc : Enfin elle em penfa faire defefpe- rer ce pauvre Princé : Mais tous ces foins luy fervirent dé peu de chofe, la Couf s’éloigna fans qu’on eut appris le route que : nous avions tenuë ; La Dame fuivit marche jufqu’à l’Ifle de la Confe- rence, k n’yapprit rien d’avanta= ge. Le Mariage du Roy m’eftoit pas une conclufion de Roman, où tous’les perfonnages heroïques fe duflent retrouver ; & au contrai- re celà fur eaufe qu’elle ne pût È D 47 point