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Sylvie de Moliere

Sylvie de Moliere.” és ferons, il gatera toutes nos affai- res. Pourquoy, a a ? me répondoit la Religieufe, je croy. Monfieur de Birague un plus ga «  Jant homme que vous ne dites, & je me ficrois bien à luy. Fouquet qui me trahifloit comme elle, ajoü- toit qu’en effet Birague eftoit un honefte Cavalier, plus propre à fervir une Dame, qu’a luy donner du déplaifir, Oüy : repliquois-je, s’il n’eftoit pas fi intereflé, & ne vouloit pas eftre payé des moin «  dres obligations qu’on luy peut avoir ? mais je ne vis jamais un homme plus fatigant, & qui aille plus à fon but que luy.

C’eft ainfi que nous avancions chemin, eux en difant mille biens de ce Gentil-homme, & moyen ne cachant rien dece qui m’en dé- Plaifoit, dont ils fe tuoient de rire en fe retournant —à chaque mot versleur Valet de chambre qu’ils accufoient de dormir ; Et iNget

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