Page:Villedieu - Fables, ou Histoires allégoriques, dédiées au Roy, 1670.pdf/85

Cette page a été validée par deux contributeurs.
69
ALLEGORIQVES.

on le croire,
Je ne l’euſſe jamais reconnu pour l’Amour.
Il estoit toutesfois, dans ſon jour de conqueſte,
Les jeux, les innocens soûpirs,
Les graces, les naissans deſirs,
Tout eſtoit en habit de Feſte,
On ne parloit chez luy que de plaiſirs.
Mille faveurs des plus exquiſes,
Se chargeoient du ſoin d’un Feſtin ;
Et se preparoient (quoy que permiſes)
Des mets pour le gouſt le plus fin.
Car c’eſtoit pour traiter Monſeigneur