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LES DESTINÉES.

Quand brille la santé sur ton front triomphant ?
— Que dit le sein fécond de la mère à l’enfant ?
Que disent, en tombant des veines azurées,
Que disent en courant les gouttes épurées ?
Que dit le cœur qui bat et les pousse à grands flots ?
— Ah ! le sein et le cœur, dans leurs divins sanglots
Où les soupirs d’amour aux douleurs se confondent.
Aux morsures d’enfant le cœur, le sein répondent :
« À toi mon âme, à toi ma vie, à toi mon sang
« Qui du cœur de ma mère au fond du tien descend,
« Et n’a passé par moi, par mes chastes mamelles,
« Qu’issu du philtre pur des sources maternelles ;
« Que tout ce qui fut mien soit tien, ainsi que lui ! »

. . . . . . . . . . . . . . . . .


« Oui ! » dit la blonde Anglaise en l’interrompant. — Oui ! »