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de l’intérieur, sous les ordres du comte de Lobau. Le ministre de la guerre fut chargé de préparer l’organisation de ces différents corps et reçut en même temps l’ordre de réunir un comité de défense, sous la présidence du général Dejean, qui y appellerait les officiers du génie connaissant le mieux les différentes frontières, pour déterminer les positions convenables où devaient être placés les corps d’observations et répartir entre eux la surveillance des débouchés des frontières.
Le Maréchal se hâta de répondre aux intentions de l’Empereur et, dès le 30, l’organisation proposée par lui était adoptée à quelques modifications près. Le 1er corps était composé de 3 divisions d’infanterie n° 1 à 3 et de deux divisions de cavalerie n° 1 et 2 ; le 2e, de cinq divisions d’infanterie n° 4 à 9, et de trois divisions de cavalerie n° 3 à 5 ; le 3e corps, de deux divisions d’infanterie n° 10 et 11, et une division de cavalerie n° 6. Le 4e corps, de trois divisions d’infanterie n° 12, 13 et 14, et une division de cavalerie n° 7. Le 5e corps, commandé par le général Rapp, au lieu du duc d’Albufera, rappelé à Paris pour être à la disposition de l’Empereur, se composait de 3 divisions d’infanterie n° 15,16 et 17, et de deux divisions de cavalerie, n° 8 et 9. Les divisions n’étaient fortes, en général, que de trois régiments ; elles devaient être portées à quatre à mesure qu’on en aurait de disponibles. A chacune était attachée une batterie d’artillerie à pied, comme à chaque division de cavalerie une batterie à cheval. Ainsi l’armée, sur les frontières du Nord et du Rhin, devait se composer de 17 divisions