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ne ninomns — » Non, ma foi, je ne te remets pas du tout, dis-moi ton nom ; j’ai bien vu cette ûgure-là quelque part, mais il m’est impossible de me souvenir où et quand. » Alors je me penchai à son oreille, et je lui dis : « Je suis un ami de Court et de Raoul, ce sont eux qui, m’envoient. ’ — » Ab ! dit-il, en me pressant affectueusement la main, et se tournant du côté des travailleurs, faut-il que j’aie peu de mémoire ? je ne connais que luil un ami, nom de D.... l un ami ! Viens donc, que je t’em·= brasse. » Et il me serrait dans ses bras à m’étouffer. Pendant cette scène, les agents ne me per= daient pas de vue ; Pons, les apercevant, me demanda s’ils étaient avec moi. » Ce sont mes garçons, lui répondis-je. — » Je m’en étais douté. Ab ! ça, ce’n’est pas tout tu dois avoir besoin de te rafraî= au chir, ces messieurs aussi ; il nous faut boire un coup. —· » Je le veux bien ; ça ne nous fera pas de ’ » mal. ’ A — » Ce n’est-il pas guignonnant ! dans ce fichu pays de loups, on ne peut rien trouver,