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vous n’en serez pas moins condamné ; l’échafaud n’est pas ce qu’il’y a de plus terrible, ce sont les tourments, les rigueurs dont on pu= ’ » nira votre obstination. Justement irrités contre »·vous, les magistrats ne vous laisseront ni paix ni trève, jusqu’à l’heure de l’exécution ; on vous obsédera, on vous fera périr à petit feu ; si vous vous taisez la prison sera pour vous un enfer ; parlez, au contraire, montrez du repentir, de la résignation, et puisque vous ne pouvez échapper à votre sort, tâchez au moins que les juges vous plaignent et désirent vous traiter avec humanité. ».

Pendant cette CX1101’13&l2iOIL, qui fut beaucoup plus longue, Court était intérieurement très agité. Lorsque je lui annonçai que tous les gens attaqués par lui n’étaient pas morts, il changea de couleur et détourna la vue. Je remarquai qu’insensiblement il perdait contenance, sa poitrine se gonflait visiblement, il res pirait avec peine. ’Enün, àquatre heures et demie du matin, il me saute au cou, des larmes coulent en abondance de ses yeux. ’ ’

Ah ! M. Jules, s’écria-t-il en sanglot tant, ’ » je suis un grand coupable ; jc vais tout vous n raconter. »